Parfumerie de "niche", un terme à réinventer ?

Une réflexion sur la situation actuelle de la parfumerie de "niche" et la nécessité de repenser sa dénomination.

Emma Clamme

8/1/20251 min read

Il fut un temps - pas si lointain - où le mot « niche » évoquait une parfumerie créative, exigeante et surtout libre.

Apparue dès les années 60 avec Diptyque, puis, par la suite, avec L’Artisan Parfumeur, Parfumeur Maître et Gantier, Annick Goutal et Serge Lutens, cette parfumerie se distinguait par une vision artistique forte et assumée, affranchie des carcans marketing et commerciaux. Cette parfumerie se distinguait par sa dimension artistique fondée sur une esthétique novatrice, à contre-courant des standards de l’industrie.

Aujourd’hui, le terme « niche » s’est vidé de sa substance signifiante et se voit le plus souvent réduit à n’être qu’un « passe-droit » publicitaire pour des créations qui n’ont d’originalité que leurs prix aussi délirants qu’injustifiés.

Mais où est donc passée cette parfumerie de niche, synonyme d'audace, d'indépendance et d'émotion créatives ?